A propos de climat


Le changement climatique est déjà visible dans toute l'Europe
19 décembre 2012
Le changement climatique touche toutes les régions d'Europe et a de nombreux impacts sur la société et l'environnement. Selon la dernière évaluation publiée par l'Agence européenne pour l'environnement, d'autres impacts sont attendus, qui sont susceptibles d'entraîner des dommages très coûteux.

Comme le montre le rapport intitulé « Climate change, impacts and vulnerability in Europe 2012 » (Changement climatique, impacts et vulnérabilité en Europe), on a observé en Europe des températures moyennes plus élevées, ainsi qu'une diminution des précipitations dans les régions méridionales et une augmentation de ces dernières en Europe du Nord. La calotte glaciaire du Groenland fond, de même que les glaces de l'Océan Arctique et de nombreux glaciers en Europe. Le manteau neigeux a diminué et une grande partie du permafrost s'est réchauffée.

Ces dernières années, des évènements climatiques extrêmes tels que vagues de chaleur, inondations et sécheresses ont entraîné des dommages de plus en plus coûteux en Europe. Il convient certes de disposer de davantage de preuves pour déterminer la part du changement climatique dans cette tendance, mais l'augmentation des activités humaines dans les zones à risque a été un facteur clé. L'évolution future du climat devrait augmenter cette vulnérabilité, car les évènements extrêmes devraient devenir plus intenses et plus fréquents. Si les sociétés européennes ne s'adaptent pas, le coût des dommages devrait, selon le rapport, s'accentuer.

Le rapport souligne que certaines régions seront moins à même de pouvoir s'adapter au changement climatique que d'autres, en partie à cause des disparités économiques en Europe. Les effets du changement climatique pourraient renforcer ces inégalités.

Comme Mme Jacqueline McGlade, directrice exécutive de l'AEE, l'a déclaré : "le changement climatique est une réalité à l'échelle mondiale, son étendue et sa rapidité deviennent sans cesse plus évidents. Ceci signifie que tous les acteurs de l'économie, y compris les ménages, doivent s'adapter ainsi que réduire leurs émissions."

Observation du changement climatique et projections - quelques résultats clés

La dernière décennie (2002–2011) a été la plus chaude jamais enregistrée en Europe, avec des températures du sol supérieures de 1,3°C à la moyenne de l'ère préindustrielle. Diverses projections modélisées montrent que la température moyenne de l'Europe pourrait être de 2,5 à 4°C plus élevée dans la seconde moitié de ce siècle par rapport à la moyenne enregistrée de 1961 à 1990.

Les vagues de chaleur sont plus fréquentes et plus longues, et ont causé des dizaines de milliers de décès au cours de la dernière décennie. Le rapport souligne que l'augmentation prévue de ces vagues de chaleur pourrait accroître le nombre de décès qui en découlent dans les prochaines décennies, à moins que les sociétés ne s'adaptent. En revanche, le nombre de décès causés par le froid devrait diminuer dans de nombreux pays.

Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence des débordements des cours d'eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau. Il est cependant difficile de discerner l'influence du changement climatique dans les données historiques concernant les inondations dans le passé.

L'assèchement des cours d'eau et rivières semble être devenu plus sévère et fréquent en Europe méridionale. Le débit minimal devrait diminuer notablement en été en Europe du Sud, mais aussi dans d'autres régions de l'Europe, à divers degrés.

L'Arctique se réchauffe plus vite que les autres régions. En 2007, 2011 et 2012, on a enregistré une diminution très importante des glaces de l'Océan Arctique, environ la moitié de l'étendue minimale constatée dans les années 1980. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a doublé depuis les années 1990, avec une perte annuelle moyenne de 250 milliards de tonnes de 2005 à 2009. Les glaciers des Alpes ont perdu environ les deux tiers de leur volume depuis 1850 et cette tendance devrait se poursuivre.

Le niveau des mers s'élève, ce qui augmente le risque d'inondations côtières lors de tempêtes. Le niveau moyen des mers a augmenté de 1,7 mm par an au cours du XXesiècle, et de 3mm par an au cours des dernières décennies. Les projections varient énormément, mais il est probable que la montée du niveau des mers au cours du XXIesiècle dépassera celle du siècle précédent. Cependant, l'augmentation du niveau des mers sur les côtes européennes varie, par exemple selon le mouvement isostatique à l'échelle locale.

Il est souligné dans le rapport qu'outre les impacts résultant de la chaleur, d'autres effets sur la santé humaine sont également importants. Le changement climatique intervient dans la propagation de certaines maladies, il permet par exemple à la tique Ixodes ricinus de se développer plus au nord, et le réchauffement pourrait aider certains moustiques et phlébotomes vecteurs de maladies infectieuses à mieux s'adapter à certaines régions d'Europe. La saison des pollens est plus longue et commence 10 jours plus tôt qu'il y a 50 ans, ce qui affecte également la santé humaine.

De nombreuses études ont constaté d'importants changements dans les caractéristiques des végétaux et des animaux. Par exemple, la floraison des plantes survient plus tôt dans l'année, tout comme le développement du phytoplancton et du zooplancton dans les eaux douces. D'autres animaux et végétaux migrent vers le nord ou en altitude car leur habitat se réchauffe. Mais la vitesse de migration de bien des espèces est insuffisante par rapport à celle du changement climatique, ce qui pourrait conduire à leur disparition.

Si l'Europe du Sud devrait disposer de moins d'eau pour l'agriculture, les conditions pourraient s'améliorer dans d'autres régions. Pour certaines cultures, la saison de croissance s'est allongée en Europe et cette évolution devrait se poursuivre, selon les projections,  parallèlement à l'expansion de cultures de saison chaude sous les latitudes plus septentrionales. Cependant, les rendements devraient diminuer pour certaines cultures en raison des vagues de chaleur et des sécheresses en Europe centrale et du Sud.

Avec l'augmentation des températures, la demande de chauffage  a également diminué, ce qui permet des économies d'énergie. Cependant, ce facteur doit être comparé avec l'augmentation de la demande d'énergie pour la climatisation durant les étés plus chauds.

Notes

Le rapport a pour but de montrer l'étendue des impacts du changement climatique en Europe, et de fournir également des informations pour la stratégie d'adaptation européenne de la Commission européenneen qui sera publiée en mars 2013. En outre, l'AEE soutiendra la stratégie par une évaluation d'une sélection d'actions d'adaptation en Europe, qui sera publiée au début de 2013.

Le site web Climate-ADAPT contient une grande quantité d'informations visant à aider au développement et à la mise en œuvre de l'adaptation au changement climatique.

Auteur

Agence Européenne pour l'Environnement

Question aux pro-gaz de schiste : sont-ils climato-sceptiques ?
Le débat sur les gaz et pétrole de schiste a tendance à se focaliser sur la seule méthode d'extraction, la fracturation hydraulique. Au point que les exigences climatiques sont évincées alors qu'elles imposent d'écarter définitivement toute exploration et exploitation d'hydrocarbures non conventionnels. Les pro-gaz de schiste sont-ils donc climato-sceptiques ?

En 2011, l'exceptionnelle mobilisation citoyenne contre les gaz et pétrole de schiste avait rendu les industriels et lobbyistes gaziers et pétroliers quasiment inaudibles. Depuis, il se sont bien rattrapés. Tout au long de l'année 2012, Christophe de Margerie de Total, Gérard Mestrallet de GDF Suez, Jean Louis Schilansky de l'UFIP (Union Française des Industries Pétrolières) et bien d'autres ont eu antenne et tribune ouvertes sur tous les médias dominants. Dernier en date, France Inter a offert sa matinale, une des plus écoutées de France, au PDG de Total. A chaque fois la même rengaine. Il serait possible d'extraire « proprement » les hydrocarbures de schiste puisque les standards de sureté français permettraient de préserver l'environnement. Au point que de nombreux hommes politiques ont depuis changé de position
>>>> article enerzine ...

 


Vers une hausse dramatique des températures avant la fin du siècle : l'alerte de la Banque Mondiale
21 novembre 2012
Un rapport commandé par la Banque mondiale prédit que la température moyenne mondiale risque fort d'augmenter de 4 °C, entraînant des vagues de chaleur extrême et une élévation dangereuse du niveau des mers. Comme les effets délétères du réchauffement climatique frappent plus durement les régions les plus pauvres de la planète, ces premiers risquent de saper les efforts et les objectifs de développement. Il est désormais plus qu'urgent de limiter les risques grandissants du réchauffement climatique. >>>> article notre-planete.info

 

 

  "La planète aura beaucoup de mal à soutenir un réchauffement de 4°C"
C'est une prévision des plus alarmistes. Dans un rapport publié dimanche 18 novembre, la Banque mondiale redoute une hausse de la température mondiale moyenne de 4 °C dès 2060 – bien au-delà du plafond de + 2 °C fixé par la communauté internationale.  Ce réchauffement déclencherait une "cascade de changements cataclysmiques" touchant essentiellement les pays pauvres, souligne l'institution de Washington.

Pour Jean Jouzel, climatologue et vice-président du groupe scientifique du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), le changement climatique suit un "scénario dangereux, car, en l'absence de décisions politiques pour infléchir nos émissions de CO2, il risque de nous entraîner vers des valeurs extrêmes de + 6 °C d'ici la fin du siècle".

>>>> article Le Monde

L'environnement bientôt sous tutelle du ministère de l'Intérieur ?
[2 mars 2012]
Un projet de décret prévoit que les préfets exercent une tutelle sur les directions régionales de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.

Après le remplacement à sa tête il y a quelques mois de Jean-Louis Bal par l'ancien député UMP et ancien ministre François Loos, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie fait face à un nouveau changement.
"L'État organise le démantèlement de l'ADEME", s'alarment cette fois les organisations syndicales CFDT, SNE-FSU, CGT et FO dans un communiqué publié vendredi.
Les représentants des salariés au conseil d'administration et au comité d'entreprise de l'ADEME y émettent un avis défavorable à un projet de décret en Conseil d'Etat relatif aux pouvoirs des préfets.
Ce projet les concerne, car il prévoit la tutelle directe du préfet de Région sur les directions régionales de l'agence, aujourd'hui placées sous celle du ministère de l'Ecologie et du ministère de la Recherche.
Pour les représentants syndicaux, ce projet « porte atteinte à la mise en oeuvre de la politique publique de l'environnement et de l'énergie en menaçant l'autonomie, l'efficacité et la neutralité de l'ADEME et ne permet plus de garantir les valeurs fondatrices de l'ADEME : expertise technique, souplesse d'intervention, force de propositions, accompagnement de tous les acteurs de la société ». Il est contraire à leurs yeux à la « nécessaire neutralité des organismes d'état vis-à-vis des pouvoirs publics. » >>>> article La Tribune ...

 



Au sommaire de cette publication du RAC:
  • XXIème siècle : Sécheresses plus longues et pluies plus fortes
  • Rapport Commission Besson : Energie 2050 « Nucléaire mon amour », par Eric Besson
  • Bilan du Grenelle Environnement Un avis sans perspective ambitieuse sur climat-énergie
  • Le Réseau Action Climat épluche la Feuille de route énergie 2050 Analyse de la Feuille de route énergie 2050
  • ...

>>>> lire Infos de serre n°91, février 2012 ...

 


La NASA illustre le réchauffement climatique depuis 1880 [26 janvier 2012]

La Terre se réchauffe, et ce, toujours plus vite. Si les scientifiques ne cessent de le rabâcher, à coup d'études et rapports documentés, une poignée de climatosceptiques continue de nier cette réalité, arguant d'une manipulation planétaire. Alors, quoi de mieux qu'une animation pour mesurer le phénomène ? C'est ce qu'a effectué la NASA, en résumant dans une vidéo de 26 secondes 131 ans d’évolution des températures sur Terre, de 1880 à 2011. >>>> article & video ...

 


Lancement du SRCAE de Haute-Normandie
14 décembre 2011

Le schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie ou SRCAE est l'un des grands schémas régionaux créés par les lois Grenelle I et Grenelle II (Article 681) dans le cadre des suites du Grenelle Environnement de 2007. Il décline aussi aux échelles régionales une partie du contenu de la législation européenne sur le climat et l'énergie.

Ce schéma doit intégrer dans un seul et même cadre divers documents de planification ayant un lien fort avec l'énergie et le climat, qu'étaient notamment :

  • les schémas éoliens,
  • les schémas de services collectifs de l'énergie ;
La loi Grenelle II en formalise le cadre.

Il est copiloté par le préfet de région et le Président du conseil régional, en concertation avec les acteurs concernés pour définir des objectifs quantitatifs et qualitatifs à l'échelle de chaque région.


Bilan de l'année 2011

L'année 2011 se révèle être l’année la plus chaude que l’Hexagone ait connue depuis 1900... >>>> bilan de Météo-France ...

 

 


Climat : un accord minimaliste à la conférence de Durban [11 décembre 2011]

Jayanthi Natarajan, ministre de l'environnement de l'Inde et Connie Hedegaard, commissaire européenne en charge du climat, ont négocié les termes d'un texte sous le regard des dizaines de négociateurs et d'ONG: c'est un étonnant conciliabule qui, à 03H30 dimanche 11 décembre, a contribué à débloquer la conférence sur le climat de Durban (Afrique du Sud).
article nouvel Obs...
article du Monde...
article Libération...


La COP17 succombe dans l'apartheid climatique [11 décembre 2011]

Durban, Afrique du Sud – Les décisions issues du sommet des Nations-Unies sur le climat à Durban – COP17 – constituent un crime contre l'humanité, selon Climate Justice Now ! coalition de mouvements sociaux et de la société civile. Ici en Afrique du Sud, qui a inspiré le monde entier par les luttes de libération menée par la majorité noire du pays, les nations les plus riches ont créé avec cynisme un nouveau régime d'apartheid climatique. « Retarder toute action réelle après 2020 est un crime aux proportions mondiales », selon Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International. « Une augmentation de 4°C de la température mondiale, permise par ce plan, est une condamnation à mort pour l'Afrique, les petits États insulaires, et les pauvres et les personnes vulnérables de l'ensemble de la planète. Ce sommet a amplifié l'apartheid climatique, les 1 % les plus riches de la planète ayant décidé qu'il était acceptable d'en sacrifier les 99 % ».
suite...


Qui est vraiment responsable du changement climatique ? [Le Monde du 9 décembre 2011]

La variation des émissions de CO2 depuis 1990:

 

  Quels sont les pays qui émettent le plus de gaz à effet de serre et donc contribuent aux changements climatiques qui affectent la planète ? La question est récurrente mais se pose avec acuité alors que doit s'achever, vendredi 9 décembre au soir, la conférence de Durban sur le climat, avec l'espoir de voir les 193 Etats réunis en Afrique du Sud accoucher d'un accord sur une réduction des rejets carbonés. Dans cette recherche de la responsabilité, sous-jacente aux débats et génératrice de tensions entre pays, Le Guardian vient de publier un nouvel outil interactif agrégeant de nombreuses données climatiques.
article Le Monde
cartes du Guardian


Les vingt banques qui nuisent au climat en finançant le charbon [2 décembre 2011]

D'où vient l'argent qui sert à financer les très polluantes centrales à charbon ? C'est la question à laquelle répond le rapport Bankrolling Climate Change (Financer le changement climatique) publié mercredi 30 novembre, lors de la conférence de Durban sur le climat. Quatre ONG se sont ainsi penchées sur les portefeuilles de 93 grandes banques. Le résultat est sans appel : depuis 2005, date de l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto fixant des objectifs contraignants de réduction des émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le changement climatique, ces établissements ont octroyé 232 milliards d'euros de prêts à l’exploitation du charbon dans les mines et à sa transformation en électricité par les centrales.
suite sur le site du Monde...


Le premier classement carbone des banques françaises : le secteur bancaire en tête des entreprises les plus polluantes [22 novembre 2010]

Le cabinet de conseil Utopies et l’association Les Amis de la Terre publient aujourd’hui le premier classement carbone des grandes banques françaises qui nous rappellent que l’impact des banques sur le climat ne se réduit pas aux consommations d’énergie des bâtiments ou au transport des salariés. Il est avant tout lié à la nature des activités qu’elles financent : PME, crédits immobiliers, compagnies pétrolières ou technologies vertes... Leurs choix d’investissements jouent un rôle majeur dans le développement d’une économie plus ou moins polluante.
suite...


OBSERVATOIRE CLIMAT ENERGIES de Haute Normandie

En 2010, l'Etat, la Région Haute-Normandie, les Départements de l'Eure et de Seine-Maritime, l'ADEME et Air Normand se sont associés pour créer l'Observatoire Climat-Énergies de Haute-Normandie afin de suivre l'évolution des facteurs énergétiques et climatiques, de lancer une dynamique partenariale territoriale et d’accompagner les politiques régionales et locales.
>>>> site de l'observatoire


GIEC, Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat

Conscients du problème que pourrait poser le changement climatique à l’échelle du globe, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) ont créé, en 1988, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Le GIEC est un organe intergouvernemental qui est ouvert à tous les pays membres de l’ONU et de l’OMM.

Le GIEC a pour mission d’évaluer, sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce changement et envisager d’éventuelles stratégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatologiques ou d’autres paramètres pertinents. Ses évaluations sont principalement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement reconnue.

L’une des principales activités du GIEC consiste à procéder, à intervalles réguliers, à une évaluation de l’état des connaissances relatives au changement climatique. Le GIEC élabore aussi des rapports spéciaux et des documents techniques sur des sujets qui nécessitent des informations et des avis scientifiques indépendants et contribue en outre à la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) par ses travaux sur les méthodes à appliquer pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre.

Le GIEC définit actuellement les grandes lignes du Cinquième Rapport d’Evaluation (AR5), qui paraîtra en 2014. Comme ce fut le cas dans le passé, les grandes lignes sont élaborées selon des modalités précises auxquelles doivent se conformer des spécialistes du changement climatique de toutes les disciplines et des utilisateurs des rapports du GIEC, en particulier les représentants gouvernementaux. Les grandes lignes seront présentées à la trente et unième Assemblée plénière du GIEC et aux sessions de ses trois groupes de travail, qui se réuniront à Bali, Indonésie, du 26 au 29 Octobre 2009.

Le GIEC est aussi en train d’élaborer deux Rapports spéciaux. Un Rapport Spécial sur “ Les Sources d’énergie renouvelables et les mesures d’atténuation du changement climatique” devrait être prêt en 2010. Le Rapport spécial sur la gestion des risques d'événements extrêmes et de catastrophes en vue d'une meilleure adaptation aux changements climatiques est aussi en préparation et va sortir en 2011.

Site du GIEC

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