Le Havre et Pointe de Caux


Le dossier

Un ilôt de verdure en danger au Havre

La biodiversité est à préserver, y compris en milieu urbain.
Un espace naturel de 2,7 hectares est condamné à disparaitre dans le quartier sud-est du Havre par pur mercantilisme.

argousier (photo ONF)


Quelle transition énergétique
pour la France et nos territoires ?

Suite à la Conférence Environnementale elle fait l’objet d’un débat national qui sera suivi d’une loi en 2013
Au moment où s’ouvre ce débat national sur la transition énergétique, ce jeudi de l'écologie sera consacré à débattre sur les moyens d'y parvenir.
Michel Coletta présentera le scénario negawatt devenu une référence pour assurer cette transition.

La transition énergétique commence à l’échelle locale

Début 2013, le Gouvernement a lancé le débat national sur la transition énergétique, prélude à une loi qui sera présentée cet automne. Ce chantier qui engage l’avenir de notre pays doit répondre à trois enjeux principaux : un enjeu majeur de réduction des émissions de gaz à effet de serre, face à l’accélération rapide et extrêmement inquiétante des changements climatiques observés. Un enjeu social de lutte contre la précarité énergétique. Et un enjeu économique de réduction de notre dépendance énergétique, alors que le déficit commercial de la France s’élève en 2012 s’élève à plus de 67 milliards d’euros, en grande partie à cause de la facture énergétique. Cette transition doit être mise au cœur de la politique industrielle de notre pays, car elle peut créer des centaines de milliers d’emplois. La révolution énergétique n’est pas une contrainte, mais une formidable opportunité pour sortir de la crise !

Consommer moins d’énergie et la produire autrement, c’est urgent. Comment s’y prendre ?
"La transition est une obligation et une opportunité", explique Denis Baupin, député EELV, vice-président de l’Assemblée nationale. Une obligation face au dérèglement climatique : "Il est urgent de réduire les gaz à effet de serre. Sans quoi on va droit dans le mur, même la Banque mondiale le reconnaît." Le pétrole se fait rare, son prix augmente, avec des conséquences économiques et sociales graves, dont la précarité énergétique.
La transition est aussi une obligation pour des raisons de sécurité : "L’ASN reconnaît qu’un accident nucléaire majeur est possible en France. Cela coûterait 600 à 1 000 milliards d’euros, non pas aux assureurs, mais à la collectivité. Il y a nécessité de passer des énergies fossiles et fissiles aux renouvelables décentralisées."
La transition est aussi une opportunité en période de crise économique, pour Denis Baupin : " Un ménage français consomme 40 % d’électricité de plus qu’un ménage allemand. À cause du chauffage électrique. Il faut faire des efforts d’efficacité énergétique pour réduire la consommation et stabiliser les factures des consommateurs. Il faut investir dans les secteurs créateurs d’emplois : le nucléaire en France représente 120 000 emplois quand les énergies renouvelables occupent 370 000 personnes en Allemagne. "
Cette transformation est urgente : « N’attendons pas 50 ans ». Elle exige du temps : « Il faut quatre à huit ans pour changer les comportements. » Sobriété et efficacité énergétiques visent tous les domaines du quotidien : électroménager, alimentation, chauffage, construction et rénovation des bâtiments, déplacements…
« Les Régions sont là pour enclencher la transition, inventer des solutions dans la politique du logement, de l’aménagement du territoire », indique Hélène Gassin, conseillère régionale d’Ile-de-France. En cohérence avec les objectifs européens, ajoute Sandrine Bélier, députée européenne qui a poussé à la création de nouvelles aides européennes en faveur de la transition énergétique.
>>> DOSSIER TRANSITION ENERGETIQUE


ZAD PARTY au HAVRE
samedi 16 mars à partir de 16h
dans l’alvéole PiedNu au Fort de Tourneville,


La ZAD, c’est 2000 hectares de terres agricoles menacés de bétonnage près de Nantes, à Notre Dame des Landes. ZAD : Zone d’aménagement différé pour VINCI, promoteur du projet d’aéroport, devenu Zone à défendre pour les opposants au projet. Paysans, résidents locaux, occupants illégaux des bâtiments expropriés plus ou moins légalement, constructeurs des cabanes dans la forêt de Rohanne, etc. sont soutenus par près de 200 comités locaux en France et dans le monde. La bataille se joue sur tous les terrains : des procédures légales aux constructions de barricades, en passant par des opérations « parking gratuit ». Nous proposons une journée de soutien ici, au Havre. Au programme :

  • Projection d’un documentaire sur la résistance au projet d’aéroport
  • Débat avec différents acteurs de la lutte
  • Table d’information sur les grands projets inutiles
  • Concert de soutien avec les Chœurs de l’Insoumise (chorale libertaire), Full Blues (blues, of course) et Les Supérettes (rock garage)
  • Tombola / cuvée de soutien pour collecter des fonds et continuer la lutte
Tout cela se passera le samedi 16 mars à partir de 16h dans l’alvéole PiedNu au Fort de Tourneville, rue du 329è RI, 76600 Le Havre.

En espérant vous voir nombreux. On lâche rien !


INSEE: Emplois & chomage (12,9%)

"32 000 emplois sur le complexe industrialo-portuaire du Havre"
- Aval n°132 - février 2013


Localisation des emplois du complexe industriel et portuaire Havrais en 2010

Le port du Havre est un ensemble associant un cluster maritime et portuaire avec un cluster industries et services pour former un complexe industrialo-portuaire de premier plan qui mobilise en 2010 près de 32 000 emplois salariés. Le cluster « maritime et portuaire » regroupe ainsi les activités liées au navire, à la marchandise, à l'infrastructure, et à la régulation des activités. Le cluster « industries et services » est localisé sur le territoire portuaire et comprend les grandes industries manufacturières et les services directement associés, comme les transports terrestres, et représente quelque 17 300 emplois. L'aire d'influence locale du complexe industrialo-portuaire s'étend sur un rayon d'une cinquantaine de kilomètres comprenant désormais la rive gauche de l'estuaire de la Seine. La richesse dégagée par l'ensemble est mesurée en 2009 à près de 3,7 milliards d'euros, soit un huitième de la richesse produite en Haute-Normandie.
>>> document insee

"Chômage au 3e trimestre 2012 : la zone d'emploi du Havre reste la plus touchée"
- Brèves d'Aval n°68 - février 2013

Au 3e trimestre 2012, le taux de chômage en Haute-Normandie (en données corrigées des variations saisonnières) s'établit à 11,1 % de la population active, soit 1,2 point au-dessus de la moyenne métropolitaine. Le chômage affecte davantage la Seine-Maritime que l'Eure.

Depuis le précédent trimestre, l'évolution du chômage suit une hausse modérée aussi bien à l'échelle métropolitaine que régionale.
>>> document insee


5ème balade manifestive et conviviale le samedi 16 février 2013 !

Cette balade sera placée sous le signe de l’intermodalité. Le collectif vous prépare un parcours original et ludique.
site velorution-lh


FR3 Baie de Seine : Le plan de gestion de la réserve naturelle sous la menace des chasseurs

La tension monte dans la réserve naturelle de l'Estuaire. Le 2 février, des promeneurs venus pour une sortie nature ont dû rebrousser chemin face à 70 chasseurs. Le soir même, des hommes masqués surgissaient dans une réunion associative


Baie de Seine : les chasseurs intimident les... par France3Haute-Normandie

site FR3 Baie de Seine


Pierre Ory, sous-préfet du Havre, grand défenseur des chasseurs contre les méchants écologistes.

Déclaration de P. Ory dans Paris Normandie du 12 février 2013:

« Il y a plusieurs façons d'y arriver et pas uniquement en supprimant des gabions. Je ne désespère pas de faire bouger les lignes », souligne Pierre Ory qui salue au passage le travail effectué par les chasseurs pour entretenir la réserve depuis plusieurs années. « Il faut accepter que l'espace soit partagé. On ne peut pas non plus accepter certains discours écologistes trop radicaux. »

Propos à peine tempérés par les suivants: » Pierre Ory condamne fermement les intimidations qui ont eu lieu sur le terrain la semaine dernière lorsque des chasseurs en colère ont empêché une visite de se dérouler sur la réserve. « Tout ceci n'est pas opportun surtout lorsqu'on négocie un nouveau plan de gestion… »


P. Ory, inaugurant un stand de tir de chasseurs!!

De quels "discours écologistes trop radicaux" s'agit-il?

Les associations de défense de l'environnement ont l'outrance de réclamer l'application du décret de création de la Réserve, décret qui date de 1997. Est-ce là un discours radical?

Une note de cadrage datant de 2012, ne fait que rappeler les termes du décret.

Le tribunal administratif de Rouen et la Cour d'Appel de Douai ont d'ailleurs condamné le Préfet et l'Etat pour non respect de ce cadre juridique.

S'en prendre aux associations sous le couvert de "discours écologistes trop radicaux" est donc une facilité de la part du sous-préfet lui évitant de prendre ses responsabilités.

Son attitude lors des réunions des Groupes de Travail sur le Plan de Gestion n'a fait que confirmer cette posture.

Rien ne doit plus nourrir le sentiment chez certains d'être au-dessus des lois et de pouvoir poursuivre impunément intimidation, vandalisme, braconnage.

On est en droit d'attendre des pouvoirs publics une réaction forte et une position ferme à la fois pour mettre en oeuvre les engagements du 26 mai 2010 et de la note de cadrage concernant la chasse dans la réserve et pour garantir la sécurité nécessaire à tout ce qui est entrepris pour défendre les richesses vivantes de l'estuaire et mieux faire connaître à tous ce trésor commun.

Il serait bon que P. Ory s'imprègne du cadre juridique rappelé ci-dessous pour lui éviter les déboires du préfet Caron...


Réserve Naturelle de l'Estuaire de la Seine
Cadre juridique

A- Décret n°97-1329 du 30 décembre 1997 portant création de la réserve naturelle de l'estuaire de la Seine

Article 1

La réserve naturelle nationale dénommée "Réserve naturelle de l'estuaire de la Seine" a pour vocation, sur le territoire des départements du Calvados, de l'Eure et de la Seine-Maritime, de sauvegarder la diversité biologique d'un ensemble de milieux estuariens, notamment des espaces intertidaux ou subtidaux, des vasières, des roselières et des prairies humides et de préserver l'avifaune et les espèces halieutiques avec leurs nourriceries et les juvéniles de poissons.
Elle assure la mise en oeuvre sur cet espace des directives susvisées 79/409/CEE et 92/43/CEE.


B- NOTE DE CADRAGE SUR LES ORIENTATIONS DU TROISIEME PLAN DE GESTION DE LA RESERVE NATURELLE NATIONALE DE L'ESTUAIRE DE LA SEINE [2012]

La réserve naturelle nationale de l'estuaire de la Seine a pour vocation la sauvegarde de la diversité biologique d'un  ensemble de milieux estuariens, espaces intertidaux, subtidaux, vasières,  roselières, prairies humides ainsi que la  préservation de l'avifaune et des espèces halieutiques avec leurs nourriceries et leurs juvéniles de poissons. Cette  réserve de 8 528 Ha présente un patrimoine naturel d'intérêt national et communautaire, sur une mosaïque d'habitats  largement anthropisés

Ce troisième plan de gestion permettra une approche cohérente et intégrée du territoire de la réserve naturelle, fondée  sur douze priorités issues des orientations suivantes :

  • procéder à une différenciation des règles de gestion, notamment dans le domaine agricole, en fonction des  richesses environnementales des différents secteurs de la réserve,
  • augmenter significativement la surface non chassée,
  • développer l'accueil du public et mieux associer les collectivités territoriales.

Assurer la cohérence entre les activités de chasse et la préservation de l'avifaune
Les activités de chasse seront maintenues sur la réserve naturelle en limitant leurs impacts sur l'avifaune.  Des zones de repos et de quiétude pour l'avifaune faisant halte au sein de la réserve et utilisant ce lieu comme couloir  de migration et zone de gagnage seront préservées. Plusieurs secteurs de la réserve sont notamment reconnus pour  leur  richesse ornithologique. Il est donc primordial d'agir sur ces zones afin de  répondre aux exigences du décret  concernant la réduction de la pression de chasse et la circulation.

Concernant les activités de chasse et conformément à l'article 9 du décret, il s'agit de :

  • Augmenter la zone de non chasse en l'étendant aux zones de l'aval du pont de Normandie et du marais de Cressenval
  • Transférer la gestion des mares de ces deux nouvelles zones de non chasse au gestionnaire
  • Maintenir les modes de chasse actuels sur les zones chassables et leurs conditions d'application (appelants,  carnet de prélèvements...)
  • Évaluer le potentiel de la réserve de chasse de l'ACDPM et faire évoluer sa gestion en cohérence avec les  zones de quiétude limitrophes
  • Préserver la quiétude des reposoirs par une surveillance accrue de ces sites
  • Améliorer le potentiel de la zone de quiétude du Banc Herbeux


C- Jugement de la cour d'Appel de DOUAI, janvier 2013

-point 14 du jugement: "...le préfet de la Seine-Maritime a méconnu l'objectif de réduire la pression exercée par la chasse fixé à l'article 9 du décret du 30 novembre 1997..."
- point 19: "Considérant qu'il est constant que le second plan de gestion de la réserve approuvé le 9 octobre 2009, élaboré initialement par le gestionnaire de la réserve de l'estuaire de la Seine, a été substantiellement modifié par l'administration préfectorale avant d'être soumis, pour avis, au conseil scientifique et au comité consultatif de la réserve; qu'en procédant ainsi, le préfet de la Seine-Maritime a inexactement appliqué les dispositions de l'article 5 du décret du 30 décembre 1997 précitées; que, dans les circonstances de l'espèce, cette irrégularité est susceptible d'avoir eu une incidence sur le contenu de l'avis rendu par le conseil scientifique et le comité consultatif de la réserve ainsi que sur le sens de l'arrêté attaqué..."


2010-2012 : point d’étape des élu-e-s EELV de la Région Haute-Normandie

Les deux premières années de mandat de la majorité régionale, et parmi elle, du groupe des élu-e-s écologistes, ont été marquées par un accompagnement déficient de la précédente majorité nationale et une forte incertitude sur l’avenir des collectivités. Le changement de majorité change la donne avec le projet de réforme des collectivités territoriales, qui va sans doute renforcer le rôle des Régions dans les années à venir.

Cette rentrée 2012 a donc été l’occasion pour les élu-e-s EELV de la Région Haute-Normandie de faire le bilan des politiques qu’ils et elles ont mis en œuvre ou soutenu au Conseil régional. Ces réflexions ont été réunies dans une nouvelle publication intitulée « 2010-2012 : point d’étape » que les élu-e-s ont présenté officiellement lors d’une conférence de presse le 15 octobre 2012.

Des avancées significatives ont été obtenues : L’observatoire de la biodiversité voit enfin le jour, la politique de biodiversité se structure autour du Schéma Régional de Continuité Ecologique (SRCE). La politique d’économie d’énergie s’intensifie avec la mise en place du chèque Energies, la question des énergies régionales de demain est à l’honneur avec le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE), en cours de rédaction. Sur le projet de liaison ferroviaire nouvelle Paris-Normandie, les écologistes ont su faire entendre leurs options, responsables et répondant aux réels besoins des usagers. La politique agricole de la Haute-Normandie évolue dans le bon sens. Les créateurs et les repreneurs d’entreprises en SCOP/SCIC bénéficient d’un euro de la Région pour chaque euro investi dans le capital de la coopérative, grâce au dispositif REGION COOPERATIVE, opérationnel depuis quelques mois. Le groupe se félicite également que la Région mette des moyens importants pour soutenir les deux projets de salles de musiques actuelles, à Evreux et au Havre, et qu’elle ait décidé une évaluation globale de ses politiques culturelles. Sur l’ensemble de ces sujets, la parole écologiste est portée et relaie les luttes et les propositions du groupe.
>>>> Bilan_2010-2012.pdf ...
>>>> site des élus EELV du CRHN ...


La permaculture : pour un « paysage comestible »
conférence de Perrine Hervé-Gruyer

Créée dans les années soixante-dix en Australie, la permaculture est un système conceptuel inspiré du fonctionnement de la nature. Cette approche novatrice, encore peu connue en France, repose sur le principe d’installations humaines harmonieuses, durables, résilientes, économes en travail comme en énergie, à l’instar des écosystèmes naturels. Chaque élément est positionné de manière à interagir positivement avec les autres, comme dans la nature où tout est relié. C’est une vision holistique, organique du monde.

L’application des concepts de la permaculture à l’agriculture se pratique dans la ferme expérimentale du Bec Hellouin, dans l’Eure, où depuis 2006, Charles et Perrine Hervé-Gruyer s’attachent à créer un « paysage comestible » en solidarité et en respect avec la terre et les hommes.

Perrine Hervé-Gruyer est passée d’une vie de juriste internationale à celle d’agricultrice bio, il y a quelques années de cela. Elle est cofondatrice, avec son mari, de la Ferme biologique du Bec Hellouin, où sont cultivés légumes, fruits, plantes aromatiques et médicinales (800 variétés environ). site ferme du Bec Hellouin
A lire: reportage Le Monde
A voir et entendre: Pourquoi je suis redevenue paysanne

lundi 17 décembre 2012 à 18h30
lycée Jules Le Cesne, 33 rue de Fleurus
entrée libre

Les lundis de l'Université populaire


Mardi 18 Décembre 2012
Journée internationale Droits des Migrants

Rassemblement à 18h devant la sous-préfecture du Havre

La politique d’immigration conduite en France et en Europe dite de « lutte contre l’immigration irrégulière » bafoue tous les droits de nombreux êtres humains : droits économiques, droits civiques dont le droit de vote, droits à la santé, droit à une vie familiale digne, droit à la culture….

Ces immigrés de la misère ou de la guerre sont stigmatisés et présentés comme une menace aux peuples européens. La droite et l’extrême droite en font des enjeux d’économie politique.

Ce ne sont pas les migrants qu’il faut combattre mais les inégalités et L’accaparement des richesses de la planète par une petite minorité.

La journée internationale des Droits des Migrants est l’occasion de rappeler quelques vérités :

La plupart des migrants, avec ou sans papiers, sont des travailleurs-ses. Les sans-papiers sont les plus vulnérables, mais tous, du fait de la politique migratoire, sont contraints de s’accommoder de conditions de travail, de salaires et d’accès aux soins bien inférieurs à celles en vigueur dans le pays.

Après des années de lutte, les travailleurs sans papiers, avec l’appui de 12 organisations, ont obtenu une circulaire. Cependant cette circulaire est insuffisante sur bien des points et ne devrait permettre la régularisation de 30000 personnes. Elle entérine des pratiques arbitraires et des disparités d’application entre les préfectures. Des dizaines de millier de personnes en seront exclues.

Nous exigeons l’arrêt des expulsions et la fermeture des centres de rétention.

Nous exigeons que la sous-préfecture du Havre mette des moyens supplémentaires pour un accueil digne des candidats à la régularisation, un accès au guichet pour les prises de rendez-vous et non un seul accès internet défaillant

Premiers signataires : RESF, LDH, FSU



Hébergement d'urgence
COLLECTIF du HAVRE


lettre aux élus de la région havraise:
Edouard Philippe, maire du Havre
Agnes Firmin Le Bodo, Brigitte Dufour, Myriam Argentin, Gerard Heuze, Jean-Louis Jegaden, Mireille Garcia, Nathalie Nail, Michel Barrier, conseillers généraux.

Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Conseillers Généraux,

Comme vous le savez, devant les carences en matière d’hébergement d’urgence au Havre (comme partout en France)

  • où des personnes précaires, des jeunes, des femmes en difficultés et des personnes migrantes sont à la rue, parfois malades ou avec des enfants,
  • avec une baisse constante des moyens dans un contexte d’augmentation de la précarité
  • une dégradation des conditions de travail des travailleurs sociaux, avec une logique de rentabilité primant sur la prise en charge de l’Humain.
Un Collectif "Hébergement : l’urgence c’est maintenant", s’est constitué au Havre en octobre 2012, pour exiger des pouvoirs publics
  • Le respect des lois en faveur des sans-logis : Un Toit, c’est un Droit
  • L’augmentation du nombre de places au 115
  • Une mise à disposition urgente des logements vacants au Havre
  • Une mise en place de moyens pour l’accompagnement social
  • L’organisation d’une table ronde avec tous les acteurs concernés par l’hébergement d’urgence : Samu social, élu-e-s, Sous-préfet, Conseil général, intervenants sociaux et associations
La presse du Havre s’est fait écho, à plusieurs reprises, de ces problèmes et en particulier, du rassemblement que nous avons organisé devant la Sous-préfecture, le 31 octobre dernier.
Un collectif du même type existe aussi à Rouen.

Nous avons appris, dans la presse (le Havre Libre du 21 novembre), que le Préfet de Seine-Maritime, venait d’organiser une réunion concernant l’hébergement d’urgence, avec les professionnels de la veille sociale et des personnes à la rue, les bailleurs sociaux, le Conseil Général ainsi que les villes de Rouen et du Havre.
Nous sommes choqués de nous voir écarter de cette réunion par Monsieur le Préfet et nous sommes étonnés qu’aucun d’entre vous ne nous en ai informés.

Dans l’article du Havre Libre du 21 novembre, il est indiqué qu’une « deuxième rencontre aura lieu en janvier qui permettra de consolider les diagnostics portés par les acteurs concernés ».
Nous faisons partis des « acteurs concernés » au Havre et nous comptons sur vous pour demander à Monsieur le Préfet, de nous inclure, cette fois-ci, dans la liste des participants.

Nous sommes à votre disposition pour en discuter et nous vous présentons nos cordiales salutations

Le Havre, le 10/12/2012
Le Collectif du Havre
AC, AHSETI, Amnesty Le Havre, ATTAC, Collectif des résidents Brindeau, Communauté Mission de France, Entraide Protestante, Femmes Solidaires, LDH, Mouvement de la Paix, RESF, Secours Populaire, Syndicats : CGT, FSU, SAF Avocats de France, Solidaires, Sud Logement Social, UNEF…
Soutenu par : EELV, FASE 76, GA, NPA, PCF, PG


Café cyclo citoyen

 

 

  Lundi 10 décembre

  18h30,

  au Cardinal

107 bd de Srasbourg

Débat sur le PDU (Plan de Déplacement Urbain)


avec Ludovic Bu, spécialiste de la mobilité durable


à l'initiative de Sabine

 

 

 


Sous les pavés, la Terre
Un film de Thierry Kruger et Pablo Girault

«Sous les pavés, la Terre» vise à présenter des solutions alternatives et valides au modèle socio-économique actuel. Il s’avère qu’il y a urgence en matière d’avenir pour notre planète : il faut redéfinir les possibles, du soutenable au durable.

Ce film décrit le parcours d’hommes et de femmes qui à un moment ont changé leur rapport à la Terre. Ils soutiennent et participent à ce documentaire, parce qu’il défend leur raison d’être et d’espérer en une société plus fraternelle, plus juste, plus respectueuse des hommes et de l’environnement. Une société où leurs luttes se conjuguent avec leur capacité à proposer des solutions locales, globales et concrètes aux problèmes de surexploitation et de surproduction.

Ce combat pour une Terre vivable commence par notre maison, nos assiettes, une remise en question de chacun de nos actes : Comment se déplacer ? Comment recycler son eau ? Comment construire une maison passive ? Où sont fabriqués nos vêtements ? D’où provient ce fruit ?

voir bandes annonce

  Vendredi 7 décembre, 20h30

Au POULAILLER
7 bis rue du Général Sarail
76600 Le Havre

  projection-débat organisée par le Collectif Havrais des Objecteurs de Croissance

 

 


CAFE des Droits Humains

Avec Amnesty International – Le Havre

Mardi 6 Novembre 2012 à 18H

Delta du Niger

Pollution Criminelle

Be Pop Café

44 Rue Georges Braque

Le Havre




Renseignements : amnesty.lehavre@gmail.com


ECOCHOIX FAIT SON CINEMA du 26 octobre au 7 novembre 2012


Pour le programme complet, voir le >>> site ECO-CHOIX


4e balade manifestive et conviviale le samedi 6 octobre 2012

  ==> site VELORUTION LE HAVRE



Vélorution du 7 avril 2012 au Havre


>>>> voir


FestiVaLeurE : Festival du film documentaire
28, 29,30 mars 2012 au Havre ( Isel & cinémas...)

Pour un milliard et demi de personnes, l’eau n’est ni courante ni potable, et son inaccessibilité est source de mortalité ! Faire comprendre les effets occasionnés par les activités humaines sur ce bien commun vital est l’objectif de l’équipe étudiante en charge du festival.

 

 

  Des images du Bengladesh, du Maroc, d’Argentine… et bien sûr de France donneront lieu à des discussions entre le public et les réalisateurs. Une table ronde et une exposition permettront de découvrir les grands travaux entrepris dans notre agglomération afin de distribuer l’eau potable, de traiter les eaux usées, de prévenir les risques d’inondation. Laurence Jourdan, réalisatrice du film L’or en bouteille, a ouvert ce mardi 27 mars le débat à la médiathèque Leopold Sédar Senghor . Christian Rouaud clôturera le festival à l’ISEL (vendredi 30 mars) avec un film sur la Bretagne : L’eau, la terre et le paysan.

>>> programme complet


CGT Renault Sandouville
Destination : Déconstruction !
La CGT propose un projet industriel pour l'usine de Renault Sandouville.
Un projet écologique, économique et novateur qui permet la sauvegarde et la création d'emplois.

>>>> Site de 1 projet / 1 avenir ...

"La CGT porte des propositions pour une filière novatrice et innovatrice, écologiquement et socialement responsable de déconstruction automobile"

" Une activité déconstruction intégrée à la filière industrielle :

L’âge moyen du parc automobile en France, en Allemagne et en Europe est de 8 ans, donc sur nos routes circulent des véhicules qui ne bénéficient pas des technologies environnementales les plus efficientes. Le kilométrage moyen au compteur est de 105 400 km (c’est 35 000 km de plus qu’en 1990). Chaque année, environ 2 millions de voitures neuves sont vendues en France.

...notre planète ne dispose que de ressources limitées, et même très limitées pour la plupart d’entre elles. On ne va pas pouvoir construire des millions de véhicules par an en puisant dans nos ressources comme dans un puits sans fond. En même temps, les ressources se raréfiant, leur prix suit une tendance très naturelle : il grimpe ! Et il grimpe vite !

Une filière de déconstruction intégrée à Sandouville :

Un moyen, pas forcément simple, mais dont l’origine n’est pas coûteuse, ce sont les millions d’épaves « produites » annuellement, qui contiennent : du verre (recyclable), de l’acier (recyclable), de l’aluminium (recyclable), des plastiques (de plus en plus recyclables), du cuivre (recyclable), des tissus et de la moquette (recyclables), des circuits électroniques (recyclables, mais là avec quelques difficultés), plus quelques résidus encore valorisables : les restes d’huile moteur, de carburant dans les tuyaux, d’huiles diverses (freins, climatisation…).

Bref, avec les techniques actuelles, on sait récupérer l’essentiel d’une vielle carcasse, pour produire des matières de base réutilisables dans des véhicules neufs. "

>>>> La déconstruction: explications ...

 


AGGRAVATION DU CHÔMAGE DANS LES ZONES D'EMPLOIS DU HAVRE


Près de 3% de plus que le taux national!!

En moyenne, au 3e trimestre 2011, le taux de chômage haut-normand (en données corrigées des variations saisonnières - cvs) s'établit à 10,4 % de la population active.

Il est 1,1 point au-dessus de celui de la France métropolitaine qui est de 9,3 %.

La Seine-Maritime est plus touchée par le chômage que l'Eure (10,7 % contre 9,8 %).

Le taux de chômage de la zone d'emploi du Havre augmente de 0,2 point et revient à son niveau d'un an auparavant soit 12,2 %, c'est à dire +1,8 pt du taux régional et + 2,9 pt du taux national !!

  cf. article INSEE

 

Taux de chômage (CVS) par zone d'emploi en Haute-Normandie au 3e trimestre 2011


Antoine Rufenacht et usine Citron: des rapports troubles

Usine Citron : le naufrage après des années de complaisance de l’Etat

L’entreprise Citron a été placée en liquidation judiciaire en laissant des milliers de tonnes de déchets en souffrance. L’usine de Rogerville n’a pratiquement jamais fonctionné conformément à la réglementation. Les pouvoirs publics en étaient informés et ont laissé faire pendant des années. Une extension de capacité a même été accordée en 2007 dans des conditions étonnantes.

Située à Rogerville, près du Havre, l’usine Citron (« Centre international de traitement et de recyclage des ordures nocives ») a été mise en liquidation judiciaire le 10 décembre 2010. Lancée en 1999 après une autorisation préfectorale accordée en 1997 (renouvelée en 2001), elle traitait divers types de déchets (résidus de broyage automobile, piles et accumulateurs, déchets contenant du mercure, boues diverses, tubes fluorescents...). Le 26 septembre 2010, elle avait été placée en redressement judiciaire.

Au départ, l’usine Citron était censée faire du recyclage en extrayant des déchets qu’elle recevait les métaux, et en particulier des métaux lourds : mercure, lithium, nickel... Mais de l’avis de plusieurs spécialistes, la technique adoptée (four de pyrolyse à sole tournante) était inadaptée à cette activité. Pour parvenir à un bon résultat, il aurait fallu, en plus du four de pyrolyse, un four de fusion, initialement prévu mais qui n’a jamais vu le jour. Bilan : les produits théoriquement valorisables en fin de traitement étaient, selon plusieurs sources, de mauvaise qualité. Surtout, l’usine était censée produire un mâchefer valorisable en cimenterie ou en technique routière. Mais la qualité de ce « produit » était telle que cette valorisation n’a jamais eu lieu. Au bout du compte, la part des produits réellement valorisés par l’usine était de l’ordre de 6 % des tonnages entrants. Un résultat particulièrement médiocre : n’importe quel incinérateur d’ordures ménagères est capable de faire mieux.

Malgré ces fais avérés (et vérifiables sur les rapports annuels de la Drire/Dreal, accessibles à tous), Citron a passé son temps à baser toute sa communication sur le fait qu’elle valorisait les déchets, au contraire de l’incinération ou de la décharge. Et certains responsables politiques, comme le maire du Havre (à l’époque) Antoine Rufenacht, n’hésitaient pas à relayer le message. Citron avait même, dans la région du Havre, porte ouverte dans les écoles pour vanter les mérites de son « recyclage » des piles.

Polluante mais subventionnée et politiquement soutenue Citron n’aura pas attendu sa liquidation judiciaire pour commencer à coûter au contribuable. Le 29 mars 1999, le conseil général de Seine-Maritime (dirigé par la droite) lui octroie une subvention de 760 000 francs (115 861 euros) au titre de « l’immobilier d’entreprise ». Le 18 décembre 2006, c’est le conseil régional de Haute-Normandie (majoritairement à gauche) qui lui alloue 150 000 euros pour l’aider à acquérir des bâtiments (encore) dans le cadre de son projet d’extension, autorisé en 2007. En 2004, le conseil régional était déjà intervenu (mais gratuitement, si l’on peut dire) auprès de l’agence de l’eau pour essayer de faire en sorte que la TGAP réclamée par les douanes ne soit pas appliquée aux mâchefers de Citron. Enfin, le 13 mars 2007, la communauté d’agglomération du Havre (Codah), présidée par le maire (UMP) du Havre Antoine Rufenacht, vote une subvention en faveur de Citron de 35 000 euros, toujours pour son extension. L’argumentaire développé par Antoine Rufenacht pour convaincre les réticents de voter cette aide vaut la peine d’être cité. Il rappelle d’abord que le préfet de Seine-Maritime, Jean-François Carenco, a défendu personnellement la demande d’autorisation d’extension en soulignant en particulier que ce projet avait « l’aval de l’Etat » (sic). Puis le maire du Havre évoque « une très, très belle entreprise », « d’une grande utilité », dont les dirigeants sont « vraiment des gens sérieux ». A l’époque, Citron avait déjà fait l’objet de plusieurs condamnations et de nombreux rapports de la Drire sur ses non-conformités, parfois suivis de mises en demeure. Interrogé par E&T, Antoine Rufenacht ne le conteste pas mais explique qu’il avait foi dansle«projetdedéveloppement» deCitronetdanslefaitqu’elledevait«corrigerses irrégularités ». On a vu le résultat.

Le préfet Carenco a soutenu le dossier avec ferveur, affirmant que le pays avait besoin de plusieurs usines comme celle de Citron (rétrospectivement, on frémit...) et fustigeant les « écologistes de gazon » qui s’opposaient à l’industriel — en l’occurrence, l’association EPLH qui, avec FNE, a guerroyé pendant une dizaine d’années contre Citron.

L’implication de Jean-François Carenco dans le dossier Citron serait le signe du caractère politique de l’affaire. A l’appui de leurs soupçons, ils pointent quelques coïncidences entre le calendrier politique local ou national et celui de Citron. Par exemple, l’implantation de l’usine à Rogerville a été décidée en 1995, entre les deux tours des élections municipales, après une entrevue entre les dirigeants de Citron et Antoine Rufenacht. Ce dernier était alors candidat pour la conquête de la mairie (qu’il a finalement ravie à la gauche). 1995 était aussi une année d’élection présidentielle (celle qui a vu la première victoire de Jacques Chirac, dont Antoine Rufenacht fut directeur de campagne en 2002).

En 2007, l’arrêté préfectoral signé par Jean-Francois Carenco et autorisant l’extension de Citron a été signé entre les deux tours d’une autre élection présidentielle (celle remportée par Nicolas Sarkozy). Par ailleurs, Antoine Rufenacht a annoncé la démission de son mandat de maire du Havre en octobre dernier, deux jours après l’incendie de l’usine de Rogerville qui a parachevé la chute finale de Citron. Et il a fait part de sa démission de président de la communauté d’agglomération du Havre (Codah) en décembre, trois jours après la mise en liquidation de l’entreprise.

Au-delà de ce qui ne sont peut-être que des coïncidences, le traitement du dossier Citron par les autorités a de quoi laisser songeur. Nous avons déjà évoqué l’incroyable arrêté préfectoral de 2007 autorisant l’extension de capacité malgré un rapport très sévère de la Drire, plusieurs condamnations pénales antérieures et par ailleurs un avis défavorable de l’inspection du travail.

document CGT du Havre: "Citron, un cas d'école du capitalisme sauvage dans la zone portuaire du Havre"


Le Havre, "locomotive" de l'emploi en Haute Normandie!!
C'est la vision de Jean-Baptiste GASTINNE, Conseiller Municipal UMP du Havre, Conseiller Régional en Haute-Normandie

Il ne manque pas une occasion, comme d'autres UMP, d'évoquer le rôle moteur du Havre dans le développement économique et donc de l'emploi...
Ainsi de son intervention publique du 3 octobre 2011 à Rouen lors du débat public sur la LNPN:
" Je voudrais signaler qu’entre 2000 et 2006, une étude de l’INSEE a montré que 15% des emplois créés dans la région Haute-Normandie l’ont été sur la place havraise alors même que Port 2000 n’était pas acheve... "
Sans doute, que l'achévement de Port 2000 a définitivement plombé l'emploi au Havre??? pour en arriver à un taux de chomage de 12,2%, confortant sa dernière place en Haute-Normandie!!!

Ah oui, en plus, il est Adjoint au maire, chargé du développement territorial. On a vraiement du souci à se faire...

Pourquoi cet aveuglement? Pourquoi distille t-il sa croyance en des solutions miracles telles la LNPN pour espérer un développement économique qui n'ai jamais au rendez-vous avec ces grands projets?
Parce que, comme beaucoup d'acteurs économiques et politiques du Havre, il y a une incompréhension viscérale de la nature des activités économiques havraises adossées à des activités mondialisées et donc fortement fluctuantes: industries (automobile, pétrole,...), trafic de conteneurs,... Ce qui génère une forte instabilité en terme d'emplois fortement accentué en période de crise.
Seul le développement d'activités plus endogènes, plus imprégnées d'une utilité sociale avérée, plus respectueuses de l'environnment, et tout compte fait, autrement moins délocalisables, permettra de mieux stabiliser l'emploi tout en garantissant une meilleure qualité de vie.


ECO-DEBAT d'Ecologie Pour Le Havre
La LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie)
Du projet de RFF aux alternatives

Jeudi 19 janvier 2012 à 18h
à Franklin
A l'initiative d'EPLH avec le concours de syndicalistes CGT-cheminots

Présentée comme un projet intégré au Grand Paris, la LNPN est parée de vertus telles que "améliorer durablement le quotidien des voyageurs", "rapprocher la Normandie de l'Ile-de-France avec un temps de parcours Paris-Le Havre de 1 h 15",... selon le maitre d'ouvrage (Réseau Ferré de France-RFF). Ce projet est estimé d'un montant de 10 à 14,5 milliards €.

Les différents acteurs font valoir leur point de vue lors du débat public qui a actuellement lieu. Ainsi, la CGT cheminots, des associations de défense de l'environnement et des usagers, des partis politiques ont exprimés des analyses et propositions bien différentes de celles de certains élus, du patronat et de divers comités dits de développement.

EPLH vous invite à venir vous informer et débattre des enjeux de ce projet.


Cahier d'acteur d'EPLH


>>>> cahier d'acteur ici


Mardi 10 janvier 2012 - Le Havre
Réunion thématique : Transport de marchandises
Ligne nouvelle : quels apports pour le fret ?


FEMMES, APRES COUP
Contre toutes les violences, dire et reconstruire



>>>> plaquette
>>>> site www.femmesaprescoup.com


Collectif contre la dette, Le Havre

Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence... Retraites, chômage, culture, environnement... nous vivons tous au quotidien l'austérité budgétaire et le pire est à venir. "Nous vivons au dessus de nos moyens", telle est la rengaine que l'on nous ressasse dans les grands médias. Maintenant "il faut rembourser la dette", nous répète-t-on matin et soir.
"On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France".
Nous refusons ces discours culpabilisateurs. Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la remise en cause de tout ce qui rendait encore vivables nos sociétés, en France et en Europe.
Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?
Cette dette a-t-elle été toute entière contractée dans l'intérêt général, ou bien peut-elle être considérée en partie comme illégitime ?
Qui détient ses titres et profite de l'austérité ?
Pourquoi les États sont-il obligés de s'endetterauprès des marchés financiers et des banques, alors que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?
Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels sous influence des lobbies économiques et financiers. Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d'un vaste débat démocratique qui décidera de notre avenir commun. En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre avenir ? Nous décidons d'engager le débat et de nous mobiliser dans nos villes, nos quartiers, nos villages, nos lieux de travail, en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous créons au plan national et local des collectifs pour un audit citoyen, avec nos syndicats et associations, avec des experts indépendants, avec nos collègues, nos voisins et concitoyens.Nous allons prendre en main nos affaires, pour que revive la démocratie.

Premiers signataires nationaux : Act Up-Paris, Agir ensemble contre le chômage (AC!), AITEC, Amis de la Terre, Attac, CADTM, CEDETIM, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif Richesse, Confédération CGT, Convergence SP, Coopérative DHR, Economistes Atterrés, Emmaüs International, Fédération Syndicale Unitaire, Finances CGT, Fondation Copernic, Indecosa-CGT, L’Appel des Appels, Ligue des Droits de l’Homme, Marches Européennes, Mouvement Utopia, Réseau Education Populaire, Résistance Sociale, SNESUP, Sud BPCE, Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Union syndicale Solidaires, Alliance Ecologiste Indépendante, Alternatifs, Europe Ecologie Les Verts, FASE, Gauche Unitaire, M’PEP, NPA, Parti Communiste Français, PCOF, Parti de Gauche, Parti pour la décroissance


Avenir Radieux, une fission française
le 10 janvier à Gonfreville

De et par Nicolas Lambert
Compagnie Un Pas de Côté

Avenir Radieux, une fission française est le deuxième volet de la trilogie BLEU - BLANC - ROUGE de Nicolas Lambert, consacrée à l’a-démocratie française du point de vue de ses grandes sources de richesse. Pétrole, nucléaire, armement… article

culture.gonfreville-l-orcher.fr

 

 

 

 

 


Au Havre à vélo… c’est la galère

LE HAVRE – «C ’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! », commente Jacky Maillard du CVSE Havre Estuaire. En cause le tracé d’une piste cyclable rue Clément-Marical. « Outre le fait que cette route est extrêmement dangereuse, le tracé prévoit des décrochages sur la gauche pour épouser le contour des voies de stationnement. Le cycliste est ici pris en sandwich très étroit entre des voitures roulant souvent à vive allure sur ce secteur et des voitures garées pas toujours très prudentes quand les portières s’ouvrent… Une fois de plus la Ville du Havre fait les choses en dépit du bon sens dans le domaine du réseau cyclable !» Effectivement, ils sont remontés les membres du CVSE Havre Estuaire !
suite...


Un site complet sur le vélo


accés au site...

 

 


Conférence exceptionnelle au Havre:

Alors même que l’urgence de la transition énergétique n’est plus à démontrer, les changements dans les manières d’agir et de penser tardent à se concrétiser. A travers leurs prérogatives et leurs moyens d’action, les collectivités ont un rôle important à jouer dans la mise en œuvre de cette transition.

L’objectif est double : trouver les alternatives permettant de sortir de la dépendance aux énergies fossiles et nucléaire et agir de manière à ce que les retombées de ces nouvelles sources bénéficient aux territoires, notamment à travers la créations de filières spécialisées.

Cette conférence apportera des éléments d’informations concrets sur la situation énergétique actuelle et sur les alternatives existantes pour permettre, ainsi , de se positionner de façon pertinente vis-à-vis de ce nouveau paradigme énergétique

Né en 1938, Bernard Laponche est ingénieur de l’Ecole Polytechnique de Paris (1957), Docteur ès sciences (physique des réacteurs nucléaires) et Docteur en économie de l’énergie (prospective énergétique). B. Laponche a été ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (Service de physique mathématique à Saclay de 1961 à 1973 et Département des programmes de 1977 à 1979) et responsable syndical à la CFDT dans les années 70 (Syndicat du CEA puis Confédération).

Il a été ensuite Directeur des programmes, puis Directeur général, de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME) de 1982 à 1987. En 1988, B. Laponche a créé avec Florence Rosenstiehl le bureau d’études ICE (International Conseil Energie) consacré aux études et activités de conseil en politiques de l’énergie et de maîtrise de l’énergie. Dans ce cadre, il a travaillé avec diverses institutions françaises (ADEME, ministères, Commissariat général du Plan, CNRS, Régions...), la Banque Mondiale et la Commission européenne, particulièrement dans les programmes de coopération avec les pays d’Europe centrale et orientale (notamment Russie, Ukraine, Roumanie) et les pays de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie, Palestine).

En 1998 et 1999, il a été conseiller technique de Dominique Voynet, ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement, pour les questions énergétiques et la sûreté nucléaire. B. Laponche a assuré la fonction de président du Comité directeur du Projet EE 21 (Efficacité Energétique 21) de la Commission Economique pour l’Europe des Nations Unies (CEENU) de 2002 à 2007.

Il est actuellement consultant international indépendant dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique (études et missions notamment en Tunisie et en Chine pour le compte de l'ADEME et de l'AFD). B. Laponche est co-auteur de « Maîtrise de l’énergie pour un monde vivable » édité et diffusé par ICE et auteur de "Maîtriser la consommation d'énergie" aux éditions Le Pommier.

Il est co-fondateur et membre de l’association « Global Chance », membre de l’ATEE (Association Technique Energie Environnement), d’ECEEE (European Council for an Energy Efficient Economy), de l’association « Energie Partagée » et président de l’association « Les Amis d’Enercoop ».

Bibliographie

  • "Maîtrise de l’énergie pour un monde vivable", B. Laponche, B. Jamet, M. Colombier, S. Attali Edition ICE (International Conseil Energie) , 1997.
  • "Maîtriser la consommation d’énergie", B. Laponche – Editions Le Pommier, 2004.
  • "En finir avec le nucléaire", B. Dessus, B. Laponche – Editions Le Seuil, 2011.

RUFENACHT has-been!!

Antoine Rufenacht s'obstine dans le TGV BLING, BLING!!

TGV?
Pourtant, lors du conseil municipal extraordinaire du 26 septembre consacré à la LNPN, il a été bien établi, lors de la présentation, que le TGV était techniquement sans intérêt pour la ligne Paris-Le Havre.

Le TGV n'est rentable que pour de longues distances.
Un TGV est prévu pour rouler à 300 km/h.
Pour des distances inférieures à 200 Kms, compte tenu des temps d'accélération et de freinage, il est totalement innaproprié.

Mr Rufenacht n'a toujours pas compris, puisqu'il s'obstine à parler de TGV.

 

  Une gare quai Floride?
Les délires de Mr Rufenacht ne s'arretent pas là! Toujours lors de ce conseil municipal, il nous a fait part de sa vision de la future gare du Havre:

" Le retour du train quai de Floride

Antoine Rufenacht rêve d’une nouvelle gare à la Pointe de Floride(une gare TGV dixit). Jamais à court de nouvelles propositions d’aménagements urbains, Antoine Rufenacht a créé la surprise en évoquant l’opportunité de créer une nouvelle gare au Havre. Selon lui, la gare du Havre raccordée à un réseau rapide prendra une dimension de gare régionale qui rayonnera largement de Cabourg à Fécamp en passant par Pont-Audemer. Plutôt que de lourds investissements dans la gare du Cours de la République, il propose de créer une nouvelle gare sur la Pointe de Floride, un lieu situé sur la zone portuaire à quelques centaines de mètres du centre ville et qui est actuellement le point d’escale des paquebots de croisière. Antoine Rufenacht prédit dans ce « lieu exceptionnel entouré d’eau et de bassins » une offre foncière de développement tertiaire différente des autres villes qui ne pourront proposer aux investisseurs que des offres comparables à celles de la Défense. « Regardez cette proposition avec un esprit d’ouverture », a -t-il lancé au conseil municipal. Ce serait le retour du train sur les voies des anciennes gares maritimes ferroviaires : celle de la CGT (Compagnie générale transatlantique) démolie en 2009, et celle plus ordinaire du quai de Floride."

En fait, Mr Rufenacht est un nostalgique des express d'avant guerre qui amenaient directement les grands bourgeois de l'époque, au quai Joannes Couvert pour embarquer sur les paquebots à destination de l'Amérique! Le petit peuple était, quant à lui, convié à être spectateur de ces embarquements.

Voiture avec chauffeur
Mr Rufenacht, qui lors de ses mandats comme conseiller régional, n'a jamais daigné prendre le train Le Havre-Rouen et préférait aller au Conseil régional en voiture avec chauffeur.

C'est risible, ce genre de patentat déconnecté de la réalité de nos concitoyens. mais qui se fait son cinéma prospectif.

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